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Heureux qui, comme Ulysse!

  • Photo du rédacteur: Nathalie Barre Tricoire
    Nathalie Barre Tricoire
  • 1 août 2021
  • 2 min de lecture

Chronique de juillet 2021


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Enfin l’été, un air de vacances…et des envies de voyages et d’évasion. Un nouveau souffle d’air grâce aux fenêtres ouvertes après un monde clos, confiné et cloîtré…un besoin de rencontres, une conscience accrue que nous n’existons que reliés aux autres, dans l’échange, le regard, le sourire et le toucher… « L’homme est un animal social ».


Cette période particulière « d’adversité commune » fait fortement ressentir notre fragilité individuelle. Elle a aussi fait apparaître un collectif de solidarité que ce soit par les applaudissements des soignants chaque soir du premier confinement ou par des actions nombreuses d’aides individuelles pour les plus exposés.


Les situations difficiles sont là pour nous rappeler que la communication et l’entraide entre les hommes sont nécessaires pour permettre de sortir des crises. Pour faire face, il faut faire bloc… Cet élan de générosité vers les autres, sans attente de retour, qui souvent s’exprime dans les épreuves, inspire joie et espoir, crée un soutien, un lien entre les individus.


Dans l’entreprise, la coopération est un vecteur de créativité et de performance. Et pour que cette coopération existe, il faut un socle de confiance entre les individus. Cette confiance donnée « a priori », sans nécessaire connaissance de chacun, est une confiance profonde, celle du choix de l’optimisme et du refus de la méfiance, celle qui accepte de croire en l’organisation sociale comme une force supplémentaire apportée à l’individu.


L’entrainement à la culture d’une réflexion « positive » ne peut que se révéler bénéfique : plus de performance et plus de bien-être !

Tout comme la « chasse aux coûts inutiles », la chasse au « découragement » est une philosophie, une mission pour chaque manager. Car cette posture rencontre bien des obstacles et il faut une bonne dose de détermination pour tenir le cap de l’optimisme sans naïveté excessive.


Dans son ouvrage « La gratitude », Robert Emmons, docteur en psychologie de l’université de l’Illinois, fait une démonstration scientifique de la puissance de cette disposition quotidienne à s’émerveiller. C’est donc un choix et une démarche d’effort, un combat contre la colère, le ressentiment, la rivalité et la peur de perdre le contrôle (ou le pouvoir !) et de s’abandonner à la confiance dans l’autre. Un « bon » choix quand on sait que la gratitude améliore l’existence tant du point de vue psychologique (le bonheur ressenti) que biologique (la durée de vie allongée) !


Et rien de tel pour donner le meilleur de soi-même si le regard de l’autre nous y invite, nous reconnait « visiblement » et déclenche gratitude, joie de recevoir et de donner en retour. Cette attitude active d’attention aux autres nécessite de « reconnaitre » et « d’apprécier », de remercier et de dispenser à son tour…


Les courants de pensées positives promeuvent la gratitude et l’empathie comme vertus cardinales dans les relations humaines y compris dans la « sphère » professionnelle…de quoi réfléchir pendant nos congés au voyage vers les autres pour un retour sur soi et nous rappeler que quoi que nous fassions nous restons profondément humains.


Merci à vous de me lire, merci de votre fidélité. Prenez soin de vous, ensemble, prenons soin de tous.













 
 
 

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